Blog actualités et sophrologie

A la question : le stress est-il un phénomène normal ? Je vous répondrai que : oui ! Le stress est même une réaction saine et indispensable puisqu’il vous prévient de potentiels dangers. Un nouveau travail, un examen, un enfant malade, un premier rendez-vous… peuvent déclencher en vous du stress. Tout l’enjeu est de savoir la transformer en une bonne énergie. Finalement, le stress est un compagnon de vie qui nous accompagne tout au long de votre existence. C’est lorsqu’il devient excessif, lorsqu’il vous paralyse et met à mal votre santé psychologique et physique, lorsqu’il s’active au moindre évènement des plus banals de votre existence, qu’il devient dangereux et nécessite d’être mieux géré et contrôlé. Partons à la découverte de ce mot en six lettres, capable à lui seul de nous causer tant de maux. Mais, la sophrologue que je suis n’a pas dit son dernier mot !

Pour mieux gérer le stress et pouvoir l’endiguer, il est indispensable d’en comprendre tous ses rouages.

Qu’est-ce que le stress et comment le reconnaître lorsqu’il apparaît ?

Le stress désigne une tension nerveuse face à une situation redoutée telle qu’un évènement soudain, un traumatisme, une sensation forte, du surmenage, un bruit fort.

Il peut se traduire par un sentiment d’impuissance et d’incapacité de l’individu à surmonter une situation redoutée. L’état d’alerte et de stress déclenche une cascade hormonale avec une libération de cortisol et d’adrénaline qui mobilise toute l’énergie du sujet.

En situation de stress, on repère trois temps qui s’enchainent de manière logique :

1. Le stimulus est le premier élément, le déclencheur du stress. Il peut être plus ou moins léger ou attendu.
2. La réaction physiologique au stimulus. Le cerveau donne l’alerte et s’en suivent une augmentation du rythme cardiaque, une montée d’adrénaline, la constriction des vaisseaux sanguins. On retrouve à cette phase, une sensation de « chair de poule », de « jambes molles » ou de « cœur qui s’effondre ».
3. L’attitude adoptée face au stress. C’est la manière que le cerveau aura de digérer l’information qui va générer ensuite ou non des troubles anxieux ou du stress chronique. En effet, certains sujets vont avoir tendance à céder au catastrophisme au point d’anticiper sur de futurs phénomènes de stress.

L’intégration de chacune de ces phases dans votre conscient aura pour conséquence positive de vous aider à dédramatiser la situation et à faire preuve d’une réflexion rationnelle.

Bon stress vs. Mauvais stress

Comme évoqué ci-dessus, ce que nous appelons « stress » ne désigne pas le stimulus mais bien la capacité du sujet à gérer la situation.

• Le « bon stress » ou le stress aigu

Il est qualifié de bon stress en ceci qu’il est de courte durée.
Dans ce cas de figure, l’hormone d’adrénaline secrétée amène à une réaction dynamique qui permet au sujet de surmonter la situation appréhendée. On parle de « bon stress » mais également de « stress adaptatif ».

Le « bon stress » en ceci qu’il n’est pas trop intense et reste contrôlé ne provoque pas de sensations physiques trop désagréables ou des réactions disproportionnées. Il est un accélérateur de performances au contraire du stress chronique qui va diminuer nos performances, voire nous paralyser. En cause ? Les taux d’adrénaline et de cortisol trop élevés et trop fréquemment entraînant des conséquences négatives dans au niveau physique que psychique.

• Le « mauvais stress » ou le stress chronique

Vous l’aurez compris, le stress chronique est un état de stress prolongé dans le temps.
Contrairement au stress aigu, le stress chronique n’est pas bénéfique pour la santé et participe à l’affaiblissement de notre organisme.

En d’autres termes, quand le stress devient fréquent et dure trop longtemps, notre niveau de résistance décline et nous arrivons au stade de stress chronique.
Notre organisme n’est plus en mesure de contrôler nos réactions face au stress, nos réserves d’énergie étant au plus bas.

Le stress chronique est un état permanent qui nuit au bien-être dans tous les domaines de la vie.

Dans certains cas, le stress chronique devient si important qu’il déclenche des crises de stress aigu telles que des crises d’angoisse ou des attaques de panique.

Elles se caractérisent par des symptômes physiques et émotionnels intenses et qui durent quelques minutes tels qu’une oppression dans la poitrine, une sensation de vertige, des tremblements, une accélération du rythme cardiaque…

Quid du stress post-traumatique ?
À l’image du stress chronique, le stress post-traumatique est une forme de stress intense et prolongé. Il survient suite à un évènement traumatisant dont le souvenir est insupportable.

Ce type de stress se présente sous quatre formes :

• Les symptômes intrusifs.
  Il s’agit des souvenirs qui prennent majoritairement la forme de flashbacks et de souvenirs. Ils sont souvent déclenchés par des facteurs extérieurs (une odeur, un son, une vision, une personne…) et peuvent déclencher des réactions intenses.
• Les symptômes cognitifs
  Ils regroupent les troubles de l’humeur, les pensées négatives et une perte de mémoire totale ou partielle de l’évènement.
• Les symptômes d’évitement
  La personne sujette à un stress post-traumatique évite les personnes, lieux ou situations qui peuvent lui rappeler l’évènement en question.
• L’hypervigilance
  Le sujet devient hypersensible, souffre de troubles du sommeil, peine à se concentrer et peut se comporter de manière excessive et impulsive.

L’origine multifactorielle du stress

Il existe de très nombreux facteurs de stress que l’on peut regrouper en trois groupes :

• Des facteurs héréditaires
  
  Nous parlons là d’une transmission non génétique mais plutôt relationnelle. En effet, les études scientifiques prouvent que les enfants de parents stressés développent eux-mêmes une tendance au stress. C’est un apprentissage que l’enfant fait de ses parents, de situations qu’ils redoutent et qu’ils identifient comme menaçantes.
  
  
• Des facteurs environnementaux
  
  Tout notre environnement et ce, dès notre plus tendre enfance, favorise les réactions au stress : nos relations avec autrui, nos relations sociales.
  
  
• Une prédisposition psychique
  
  Cela va de soi, les individus atteints d’un trouble anxieux (TOC, une phobie spécifique, un trouble anxieux de séparation) sont plus sujets au stress que les autres.

Quels sont les symptômes du stress ?

Les symptômes sont nombreux et changent d’une personne à l’autre. Voici une liste des différents symptômes physiques et psychiques auxquels vous devrez faire attention.

Les symptômes psychiques

Parmi les plus communs, nous notons :

• Un état d’irritabilité.
• Une agitation.
• Des ruminations.
• Des difficultés de concentration.
• De l’anxiété et de l’inquiétude.
• Un état dépressif.
• Une difficulté de concentration ou d’attention.
• Des troubles du sommeil.
• Des blocages dans la prise de décision.
• Un risque de burn-out.

…

Les symptômes physiques

Le stress est à l’origine de nombreux symptômes physiques tels que :

• Des troubles de la digestion : des nausées, vomissements, de la diarrhée…
• Une hypersudation.
• Une accélération du rythme cardiaque.
• Des vertiges et pertes d’équilibre.
• Des douleurs et contractions musculaires.
• Des douleurs à l’estomac provoqué par des ulcères ou des gastrites
• Une baisse des défenses immunitaires.
• Une augmentation du risque de maladies auto-immunes telles que la polyarthrite, l’asthme, la fibromyalgie, la maladie de Crohn, le psoriasis…
• Une accélération du vieillissement.

Si le stress aigu possède également son lot de symptômes tels que des maux de tête, de la fatigue, des difficultés de concentration ou de mémorisation… ils ne sont ni aussi prégnants, ni aussi handicapants que ceux liés au stress chronique.

La sophrologie : l’alliée imparable de tous les grands stressés

Je le disais précédemment, le stress se manifeste tant au niveau physique que psychique.
Pour cela, je propose une approche globale amenant à la réduction significative du stress et ce, à tous les niveaux !

Pour commencer, je proposerai une série de techniques sophrologiques qui agissent sur le corps tels que des exercices respiratoires et d’autres basés sur une meilleure conscience du corps.

Progressivement, j’accompagne mes patients vers la pratique d’autres techniques qui agissent davantage sur l’esprit. Elles vous aideront à prendre le pouvoir sur vos pensées, à devenir actifs et non l’objet de celles-ci.

Par cet outil très complet de développement personnel qu’est la sophrologie, vous améliorez votre bien-être et apprenez à vous détendre à l’aide d’exercices de relaxation, de visualisation et de respiration. L’objectif de cette méthode naturelle est d’apprendre à trouver ou retrouver un bon équilibre psychique et une certaine harmonie entre le mental et le physique, entre vie professionnelle et vie personnelle.

Quelques astuces de sophrologue pour lutter contre le stress au quotidien

Même si rien ne remplace une prise en charge globale décomposée en 6 à 10 séances, je vous livre ici quelques astuces pour lutter contre votre stress au quotidien.

1. Prenez soin de votre sommeil
   
   Le saviez-vous ? La fatigue augmente le taux d’adrénaline, ce qui rend plus vulnérable au stress. Dormir est essentiel à la productivité et facilite la gestion du stress. Pour cela, créez-vous une bonne routine de sommeil en favorisant un temps calme et apaisant avant de vous mettre au lit, limitez les écrans, prenez garde à ce que la température de votre chambre n’excède pas les 18°C et respectez des horaires fixes de lever et de coucher.
   
2. Faites de l’exercice
   
   Il s’agit d’un remède au stress imparable. L’exercice aide à canaliser l’adrénaline secrétée dans le corps. De plus, l’activité physique libère de la sérotonine et de l’endorphine, des hormones qui contribuent au sentiment de bien-être.
   
3. Socialisez et souriez !
   
   Rire fait toujours du bien et d’autant plus que cette action libère de l’endorphine également. « Je n’ai pas envie de rire quand je suis stressé(e) » me direz-vous. Et à ceci, je vous répondrais que même un sourire forcé peut provoquer des émotions positives dans une situation stressante. Les personnes stressées ont tendance à se renfermer, et pourtant ! Le fait de passer du temps avec d’autres personnes, d’échanger sur différents aspects y compris vos sources de stress, d’entendre une voix familière permet de dédramatiser ou de prendre de la hauteur sur une certaine situation.
   
4. La cohérence cardiaque
   
   Elle vise à diminuer le rythme cardiaque et, ainsi, à évacuer le stress.
   Pendant 5 minutes, inspirez 5 secondes puis expirez 5 secondes. Effectuez cet exercice trois fois par jour en prévention ou dès que vous en ressentez le besoin.
   
5. Pratiquez une activité agréable et apaisante
   
   Pour certains, ce sera la lecture tandis que d’autres se tourneront davantage vers du coloriage ou la pratique d’un instrument. Peu importe l’activité, pourvu que celle-ci soit sans écran et qu’elle vous fasse du bien.
   
6. La respiration abdominale
   
   Si la respiration est un geste instinctif, nous avons tendance, et plus encore lorsque nous sommes soumis à une situation stressante, à effectuer une respiration thoracique et donc superficielle.
   La respiration abdominale ne mobilise pas le haut du corps mais bien, comme son nom l’indique, l’abdomen.
   Posez votre main sur l’abdomen et sentez-le gonfler à l’inspiration et dégonfler à l’expiration.
   
7. La méditation pour s’ancrer dans l’instant présent.
   Le principe est de porter votre attention sur l’observation de vos sensations, de vos ressentis « ici et maintenant ».
   La méditation permet, petit à petit et à force d’entrainements en séance comme à la maison, de :

• Ressentir le calme dans votre corps.
• D’atteindre un état d’apaisement physique et psychique.
• De prendre du recul sur vos émotions et pensées.
• D’améliorer la gestion de vos émotions.

N’hésitez pas à combiner pratique du sport, méditation en pleine conscience et une bonne hygiène de vie pour évacuer le stress et l’anxiété de votre quotidien.

8. Relâchez vos muscles !
   
   La contraction musculaire fait partie des symptômes physiques du stress. En ayant conscience de ce symptôme, faites l’exercice de vous reconnecter à votre corps et détendez muscle après muscle.
   Par ailleurs, je vous invite à pratiquer des étirements au lever et au coucher pour entamer et achever votre journée de la meilleure des manières et éliminer le stress.

9. La visualisation positive
   
   La visualisation positive fait partie des nombreuses techniques utilisées en sophrologie. Elle consiste à imaginer une scène paisible tirée d’un souvenir ou entièrement fictive.
   À travers cette méthode, nous utiliserons le pouvoir de l’esprit en nous appuyant sur vos « films intérieurs », ceux dans lesquels la vie vous sourit, vous êtes confiants et heureux.
   L’état de félicité ressentie libère suffisamment d’énergie pour s’élancer dans une nouvelle dynamique plus apaisée et pour éliminer le stress de vos cheminements de pensée.

10. Les bienfaits de la phytothérapie
    
    Certaines plantes sont reconnues pour leurs vertus relaxantes et anti-stress.
    Parmi elles, je ne peux que vous recommander :

• L’aubépine, la mélisse ou la lavande pour lutter contre l’anxiété.
• La passiflore, la camomille ou la valériane pour vous relaxer.

En tant que sophrologue, ma mission et ma volonté est de vous accompagner sur le chemin du mieux-être physique, émotionnel et mental. Chacune des séances vous permettra de vous reconnecter à une réalité plus objective, à percevoir les choses telles qu’elles sont réellement, à les analyser sereinement pour aboutir à une meilleure gestion de votre stress, à une plus grande confiance en vous et en votre capacité de prendre le contrôle sur tout type de situation.

Nous sommes très souvent en sur-adaptation et devons, chaque jour, répondre à tant de multiples sollicitations que nous en perdons le contact avec nous-même. D’où l’importance de se fixer un rendez-vous avec vous-même dans un espace bienveillant pour vous reconnectez à ce qui est réellement important : vous, votre santé physique et psychique.

Partager ce contenu