Blog actualités et sophrologie

Le harcèlement scolaire : nous en entendons de plus en plus parler, et pour cause ! Le nombre d’enfants en souffrance à l’école explose. En France, on dénombre près de 700 000 élèves, c’est-à-dire environ 3 enfants sur 10 et principalement en école primaire et au collègue, qui seraient directement touchés par ce phénomène.

En 2024, un cours d’empathie a été mis en place dans les établissements scolaires pour lutter contre le harcèlement… Mais, est-ce vraiment suffisant ? Si les réponses apportées par le service public gravitent autour de campagnes de prévention et de condamnation des infractions constatées, le nombre de personnes victimes de harcèlement ne diminue pas… Au contraire.

De plus en plus de professionnels de l’enfance évoquent la sophrologie comme méthode complémentaire aux autres mesures mises en place par l’état. De fait, en travaillant sur la conscience de soi, sur la réappropriation de l’espace et du corps, sur la gestion du stress et des émotions, sur la confiance et l’estime de soi, la communication verbale et non verbale et l’intégration des valeurs qui nous sont propres, la sophrologie s’avère, en effet, être un véritable pilier tant pour les enfants victimes de harcèlement scolaire que pour les témoins.

Pour analyser les effets positifs que la sophrologie peut avoir sur la prévention harcèlement comme sur la guérison et le bon développement des enfants harcelés à l’école, il convient d’analyser ce que nous entendons par « harcèlement scolaire » et quelles en sont les conséquences.

Le harcèlement scolaire : qu’est-ce que c’est ?

Le site de l’éducation nationale définit le harcèlement scolaire comme une violence verbale et/ou physique et/ou psychologique. Ce phénomène prend de l’ampleur et s’illustre par des violences répétées qui provoquent l’isolement de l’enfant ».
Cette définition nous indique que le harcèlement peut prendre différentes formes :

• Des violences physiques (coups, bousculades, violences sexuelles, racket…)
• Des violences verbales (injures, remarques et/ou surnoms vexants ou insultants, moqueries…)
• Des violences morales ou psychologiques (humiliation, menace, chantage, mise à l’écart…)
  
  Le harcèlement scolaire se joue également et de plus en plus sur internet, on appelle cela les cyberviolences. Elles s’illustrent par des partages de photos ou vidéos compromettantes, des moqueries et insultes sur le web, des rumeurs…
  
  Un rejet de la différence:
  
  Dans la majorité des cas, les groupes d’élèves « harceleurs » s’en prennent à des enfants/adolescents qu’ils jugent « différents » d’eux par : leur physique, leur âge, un handicap, des centres d’intérêt différents, une identité de genre, leur milieu social, leur manière de se vêtir…
  
  C’est fort de ce constat, que le gouvernement a transmis un kit pédagogique aux enseignants afin que ces derniers contribuent à développer les compétences psychosociales des enfants dans le but d’améliorer les relations à soi et aux autres.
  
  Ces compétences psychosociales regroupent :
  
• Les compétences émotionnelles.
• Les compétences sociales.
• Les compétences cognitives.
  
  La question qui demeure entière pour les enseignants est celle-ci : comment intégrer ce nouvel enseignement à un planning déjà surchargé ?
  
  Et c’est à ce moment que l’intervention de sophrologues dans la prévention et la réparation du harcèlement scolaire trouve toute sa justification. En effet, les sophrologues sont tout à fait à même de participer à l’enseignement de ces compétences en classe, en plus petits groupes comme en individuel, à l’initiative de l’école comme des parents.
  
  Je ne peux d’ailleurs que vous conseiller de consulter un sophrologue avec votre enfant et que ce dernier soit victime ou non de harcèlement. Les consultations le sensibiliseront sur les concepts de bienveillance, de non-jugement et d’alignement avec ses propres valeurs.
  
  Les conséquences désastreuses du harcèlement scolaire
  
  Les conséquences du harcèlement ont un impact considérable sur la scolarité de l’enfant, son bien-être et son quotidien.
  
  Le décrochage scolaire et l’isolement font partie des conséquences les plus observées au harcèlement scolaire.
  
  L’enfant ou l’adolescent va adopter un comportement d’évitement à l’école pour ne pas avoir à croiser ses détracteurs. Il finit en général par s’isoler et développer dans bien des cas une phobie scolaire l’empêchant de se rendre à l’école.
  
  On constate également :
• Une difficulté de concentration
• Une baisse significative du niveau scolaire.
  Les autres répercussions du harcèlement scolaire

Aux conséquences sur la scolarité, vont se mêler d’autres répercussions touchant le quotidien et le bien-être général de l’enfant telles que :

• Une dépression profonde.
• Une hypervigilance.
• Une anxiété profonde.
• Une perte totale de confiance et d’estime de soi.
• Des troubles du sommeil.
• Une volonté de mettre fin à ses jours.
  
  À vous parents qui me lisez, ne laissez pas la situation s’enliser et agissez au moindre doute.
  Comment ? En commençant par l’aider à rompre le silence car c’est bien le silence, l’ennemi des victimes de harcèlement scolaire.
  
  Pris dans un sentiment de honte, de culpabilité mais également craignant les représailles, les enfants victimes de harcèlement se renferment très souvent dans le silence. Une étude IFOP a d’ailleurs révélé que 48% des enfants n’ont jamais osé parler des abus subis.
  
  Témoins de harcèlement scolaire : comment réagir ?
  
  Pour commencer, il faut inciter la personne victime de violence à s’exprimer puis la rassurer et accueillir ses propos.
  
  Rompre la barrière du silence
  
  Une règle principale s’applique autant pour les victimes que pour les témoins de harcèlement scolaire : PARLER à des personnes de confiance telles que les parents, la/le CPE, l’assistante sociale, l’infirmière de l’école, un enseignant, un délégué de classe…
  
  Vous pouvez également composer le :
• 3020 pour en parler de manière gratuite et anonyme avec des personnes formées sur ce sujet.
• 17 ou le 114 par SMS en cas d’urgence.
• Le 3018 pour les cas de cyberviolences.
  
  Accueillir le mal-être de l’enfant et le rassurer
  
  Souvent anxieux et hyper-vigilant, l’enfant ou adolescent victime de harcèlement ressent le besoin conscient ou non d’être rassuré.
  
  Comment procéder ?
  
  En lui expliquant simplement que les adultes sont là pour le protéger et pour l’aider.
  S’il est une règle d’or à respecter, c’est bien celle de ne pas minimiser les ressentis de l’enfant/adolescent. Les phrases telles que : « Tu n’as qu’à te défendre », « Ne te laisse pas faire », « Ce n’est pas si grave » … Sont à proscrire. Les faits de harcèlement sont graves et punis par la loi.
  En effet, une personne reconnue coupable de faits de harcèlement scolaire peut écoper entre 3 à 10 ans d’emprisonnement et entre 45 000€ à 150 000€ d’amende selon les faits et leurs conséquences sur la victime.
  
  Comment déceler si un enfant est victime de harcèlement scolaire ?
  
  Si l’enfant/adolescent est souvent mutique, il existe quelques signes de mal-être qui peuvent être perceptibles dans son comportement tels que :
• Des difficultés à s’endormir.
• Une somatisation.
• Un isolement.
• Des pleurs…
  
  Une grille d’évaluation du danger face au harcèlement entre jeunes a été publiée par le gouvernement afin d’aider les parents et enfants à identifier s’ils se trouvent confrontés à une problématique de harcèlement scolaire ou non.
  
  Dans un âge où l’estime de soi est fragile et est encore à construire, l’avis des camarades et le sentiment d’appartenance à un groupe est primordial. A contrario, l’enfant/l’adolescent s’identifie à toutes les brimades et insultes dont il fait l’objet.
  
  Il est vraiment indispensable que l’enfant puisse être pris en charge par un thérapeute qui lui offrira un espace sécurisé dans lequel il pourra s’exprimer librement sur ce qu’il vit et ressent.
  
  Le recours à la sophrologie face au harcèlement scolaire.
  
  Par son large spectre d’actions, la sophrologie s’avère être une méthode thérapeutique très efficace tant pour prévenir le harcèlement, éduquer les enfants à l’empathie et la bienveillance, que pour aider les victimes, mais également les témoins et les auteurs de faits de harcèlement scolaire à surmonter les conséquences de cette expérience traumatisante.
  
  La sophrologie, comme moyen de prévention et d’éducation
  
  J’ai pour habitude de dire que « s’il y a un harcelé, il existe un/des harceleur(s) » ou « tant qu’il y aura des harceleurs, le harcèlement scolaire perdurera ». Ces phrases d’une simplicité confondante ont l’avantage de mettre en lumière la nécessité absolue d’établir des mesures de prévention et d’éducation des jeunes face au harcèlement scolaire.
  
  Nous l’évoquions plus haut, le gouvernement a instauré des cours d’empathie associés à un kit d’acquisition de compétences psychosociales, à charge pour les enseignants d’éduquer leurs élèves sur ces sujets.
  
  En évoquant les concepts de bienveillance, de non-jugement indispensable à un bon alignement de chacun avec ses valeurs, mais également en abordant la gestion du stress et des émotions, l’apprentissage de l’écoute active et la confiance en soi, le travail du sophrologue s’avère parfaitement complémentaire aux actions proposées par le gouvernement.
  
  En effet, des études sociologiques et comportementales attestent du fait que la fragilité émotionnelle et le manque de confiance en soi conditionnent la capacité d’un enfant/adolescent à gérer une situation de violence et/ou de harcèlement, à la dépasser ou non.
  
  En apportant un bagage émotionnelle solide et sécure à l’enfant/l’adolescent au préalable, vous lui offrez la chance de trouver la force de ne pas laisser s’envenimer une situation jusqu’au harcèlement. Confiant en lui, en ses valeurs et en sa capacité à gérer les évènements difficiles, il sera plus à même que d’autres enfants à demander de l’aide ou à mettre un terme à toute tentative ou début de harcèlement.
  
  La sophrologie pour aider les victimes de violence scolaire.
  
  La sophrologie permet de soutenir et d’accompagner la victime de harcèlement scolaire via différents outils et diverses techniques de relaxation, de respiration et de visualisation positive.
  
  Les différents axes de travail
  
  Le sophrologue va accompagner l’enfant sur plusieurs chemins :
  
• La reconnaissance de son statut de victime par tout un travail d’écoute active, de dialogue avec l’enfant qui peut aussi prendre la forme de jeux.
• Le passage du statut de « victime » à celui d’acteur de la situation.
  Tout le travail du sophrologue est d’accompagner l’enfant dans l’adoption d’une posture telle qu’elle lui permette de mettre fin au harcèlement. Le sophrologue proposera plusieurs techniques pour l’aider à développer sa capacité d’affirmation.
• Une meilleure gestion du stress et des émotions en général.
  La sophrologie aide l’enfant à intégrer des techniques de relaxation, de relâchement et de respiration visant à évacuer l’angoisse avant d’aller à l’école, mais également à identifier puis canaliser les émotions qui le submergent.
• Une prise ou reprise de confiance en soi.
  Les victimes de harcèlement s’identifient aux insultes dont ils font l’objet et se dévalorisent tant physiquement que mentalement. Le sophrologue aidera l’enfant à prendre conscience et à intégrer ses qualités, de ses capacités et de ses valeurs. Une meilleure estime de soi permet aux enfants de développer leur capacité d’affirmation et d’ainsi, imposer le respect de leurs camarades.
• Une nouvelle confiance en l’avenir grâce, par exemple, aux exercices de visualisation positive. Ces exercices permettent également de se libérer de la phobie scolaire ou sociale ou de tout autre type d’anxiété qui auraient pu s’installer au cours du harcèlement.

Les bienfaits de la sophrologie chez l’enfant victime de violences scolaires

La sophrologie s’avère particulièrement efficace chez l’enfant, en ceci qu’il a soif d’apprendre, de découvrir et est donc plus ouvert et moins résistants que peuvent l’être des adultes.

De surcroît et nous pouvons avoir tendance à l’oublier : les enfants sont des êtres émotionnels et instinctif. Oui, et alors ? Alors, ils fonctionnent avec leurs émotions et sont plus susceptibles de se laisser dépasser par leurs émotions, d’être angoissés.

Que votre enfant soit victime ou non de violences scolaires, un accompagnement en sophrologie est très utile sur le long terme. Ils apprennent à mieux gérer leurs émotions, à évacuer leur stress, à s’écouter d’avantage et à réagir en fonction de ce qu’ils ressentent.

Offrir quelques séances de sophrologie à votre enfant, c’est lui permettre :

• De développer une confiance et estime de soi solide.
• De l’aider à mieux gérer ses émotions.
• De développer sa capacité d’affirmation.
• D’apprendre à évacuer le stress.
• De l’aider à trouver le sommeil de façon sereine et autonome.
• De l’aide à rester solide et serein face aux turbulences de la vie telles que le divorce de ses parents, la naissance d’un frère ou d’une sœur, la maladie ou le décès d’un proche…
  Il s’agit d’un temps qui leur est consacré où la parole est libre et reçue sans jugement aucun.

La sophrologie, une ressource puissante pour les témoins actuels et futurs de harcèlement scolaire
Souvent relégués au second plan, les témoins de harcèlement scolaire sont des acteurs importants dans la lutte contre ce fléau.

La sophrologie peut aider les enfants et adolescents à développer une vraie prise de conscience de l’autre, une empathie, des valeurs de non-jugement et de non-violence.

Tous ces enseignements leurs seront utiles lorsqu’ils se retrouveront témoins de harcèlement scolaire et qu’ils devront faire le choix de parler ou de se plier à la pression sociale et de se taire.

Enfin, les parents, camarades et autres témoins actuels de harcèlement peuvent souffrir d’anxiété, de culpabilité, de perte de confiance en l’avenir et en eux-mêmes. La sophrologie les aidera à réduire les tensions et à instaurer le calme en eux. Les exercices de visualisation positive ont également fait leur preuve, permettant à ces témoins de reprendre confiance en l’avenir et à dépasser leurs traumatismes.

À ce stade, il me parait indispensable de rappeler que la sophrologie, aussi efficace soit-elle, ne peut être utiliser seule pour soigner les maux de l’enfant/l’adolescent harcelé. Le soutien d’un psychologue peut parfois s’avérer indispensable. Quoiqu’il en soit, si vous constatez des faits de harcèlement scolaire sur votre enfant, contactez immédiatement l’établissement dans lequel il est scolarisé et collaborez avec eux pour faire cesser ces violences.

Enfin, le harcèlement n’est pas un fléau visant exclusivement les enfants. En effet, les adultes, les seniors peuvent également en être touchés. Finalement, le harcèlement n’exclue et n’épargne personne. Ne les laissez pas gagner et atteindre votre confiance en vous, en la vie, votre apaisement et votre force, contactez-moi et combattons cela ensemble.

Je reste également disponible pour toute demande de renseignement complémentaire sur le déroulé d’une séance individuelle pour enfant et/ou adulte.

Rappelez-vous, plus tôt vous agissez, plus vite vous reprenez votre vie en main et plus rapidement, vous serez à même de faire cesser la violence.