Blog actualités et sophrologie

Sophro & Moi

L'art d'être Soi
Vous trouverez ici différents articles autour du sujet de la soprhologie.

Enfants à haut potentiel intellectuel (HPI)

Le zèbre est le seul animal n’ayant jamais pu être dompté par l’homme. Il se caractérise par son
caractère difficile à appréhender et ses rayures donnent l’impression qu’il a été griffé et abimé par la
vie… Non, vous ne vous êtes pas trompé d’article. Si je vous parle du zèbre c’est parce que c’est à cet
animal qu’est assimilé l’enfant à Haut Potentiel Intellectuel (HPI). Si tous les êtres sont différents, les
enfants dotés d’un haut potentiel ont une façon d’être au monde tout à fait particulière. Pour
beaucoup, HPI rime avec facilité… Or, il en va tout à fait autrement. A l’image de toute personne
dotée de dons et facultés particulières, il est important de savoir développer et accompagner le haut
potentiel de ces enfants. Qui sont ces enfants HPI ? Comment les reconnait-on ? En quoi la
sophrologie peut-elle devenir leur meilleure alliée ? C’est tout l’enjeu de cet article.


Partons à la découverte des enfants HPI…

Avant de brosser la personnalité de ces enfants HPI et de nous confronter à leurs difficultés
quotidiennes, revenons sur la notion stricto sensu de « HPI ».


Qu’est-ce que le Haut Potentiel Intellectuel ?

Les enfants HPI, autrement appelés enfants surdoués ou précoces, représentent près de 2.1% de la
population, soit 450 000 enfants en France.
L’enfant HPI possède des capacités cognitives nettement supérieures à la moyenne. Parmi les
marqueurs majoritaires de l’enfant HPI, nous notons :

  • Une plus grande réception aux sons.
  • Une forte créativité.
  • Une grande résilience.
  • Une pensée en arborescence.
  • Une perception accrue de chaque détail de leur environnement.
  • Le goût et l’odorat ultra développés.
  • Une grande vitesse de traitement de l’information.
  • Une grande capacité de mémorisation et de résolution de problème.
  • Une sensibilité exacerbée.
    Le quotidien des enfants HPI

Si le HPI offre à l’enfant des opportunités incroyables, il peut également être vécu par ce dernier
comme un véritable handicap. Porteur d’une différence notable avec les personnes gravitant autour
de lui, il peut rencontrer de nombreuses difficultés d’intégration, d’acceptation et de compréhension
qu’il nous faut ici développer de manière à proposer en suivant une prise en charge adaptée.


Un manque d’estime de soi

Toujours en décalage avec ses camarades, l’enfant HPI ressent profondément sa différence tant dans
sa façon de penser que dans ses capacités cognitives et intellectuelles. Il ne partage ni les mêmes
centres d’intérêt que ses congénères, ni le même humour ni même la même manière de réfléchir.
Ajouté à cela son exigence intellectuelle et ses raisonnements sans compromis… Il se retrouve
rapidement isolé du groupe et cela ne vient qu’accentuer sa conscience de sa différence et entache
plus encore son estime de lui.
L’enfant HPI n’excelle pas en tout. S’il peut afficher un vocabulaire riche et une élocution épatante, il
peut également éprouver des difficultés en graphisme ou en représentation dans l’espace. L’échec
n’est que très peu toléré par ces êtres extra-ordinaires et hypersensibles qui ne conçoivent pas de ne
pas réussir en tout domaine.


Un sens aigu de la justice

Les enfants à haut potentiel intellectuel ressentent un besoin de contrôle permanent sur le monde
qui les entoure. Leur hyper-émotivité associée à une empathie particulièrement développée et à de
fortes valeurs morales en font des enfants dotés d’une intégrité très prononcée.
Lorsqu’une situation qui leur semble injuste apparaît, que cette dernière échappe à leur
compréhension et leur capacité d’action, elle peut être vécue de manière très violente et amener à
une profonde souffrance.


L’ennui

De par sa singularité intellectuelle, l’enfant HPI possède une façon d’apprendre tout à fait
particulière et les méthodes d’apprentissages « passives » pratiquées dans le système scolaire
français ne lui correspondent pas toujours. Sans cesse à la recherche de nouveaux défis, de projets
supplémentaires et d’accomplissements… il est très fréquent que ces enfants surdoués s’ennuient en
classe. Frustration, détresse émotionnelle, dépression…. Les conséquences peuvent être terribles. En
ce sens, l’enseignant devra faire preuve d’une écoute active de son élève de manière à déterminer la
source de son ennui et y trouver des solutions appropriées.

La sophrologie, la meilleure alliée des enfants HPI

Sommeil, gestion des émotions, centrage, estime de soi… En agissant tout à la fois sur le corps et
l’esprit, la sophrologie permet de rétablir l’équilibre psychique de l’enfant HPI en lui offrant un temps
à lui, adapté à lui, à sa personnalité, sans jugement ni apriori.


Le sommeil

Avec une phase de sommeil profond plus courte et un sommeil paradoxal plus long que la moyenne,
les enfants neuro-atypiques ressentent un sentiment de fatigue intense. Dans cet état, la gestion des
émotions et l’exploitation paisible de leurs capacités n’en est que plus difficile. L’un des enjeux
cruciaux sera de leur apprendre à se reposer par l’intermédiaire, par exemple, de pauses
récupératrices en adoptant des techniques de relaxation et de respiration entre les moments
d’activité intense.

Cultiver une attitude positive envers soi-même

La sophrologie aide les enfants HPI à s’accepter dans leur différence, à faire preuve de tolérance
envers eux-mêmes mais également avec les autres.
Faire confiance en leurs intuitions et se servir de leurs forces pour atteindre leurs objectifs. En
d’autres termes : utiliser leurs super-pouvoirs à bon escient.


La gestion des émotions

Il s’agit là d’une problématique majeure de l’enfant HPI. Par l’intermédiaire d’exercices ludiques, je
leur permettrai de repérer leurs émotions de manière à comprendre leur utilité sans se laisser
déborder. Elles sont de simples indicateurs et en se les appropriant pleinement, elles permettent à
l’enfant de vivre les choses autrement, voire, de lâcher prise.
La gestion des émotions est également envisagée par le prisme du centrage. En permettant à l’enfant
de s’ancrer, de se recentrer, il trouvera les moyens et la force de ne pas se laisser déstabiliser par une
situation, des émotions ou son entourage.
La différence se cultive, elle s’habite, elle est riche. Elle ne peut et ne doit pas engendrer ni
souffrance ni solitude. Être HPI n’est pas un handicap si tant est que l’enfant apprenne à se
connaître, à s’écouter et à respecter les besoins qui lui sont propres.


Partager ce contenu

Autres articles